Genre

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Orogénèse

Dominique Picard

Texte édité par Jean Roccia

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C’est l’histoire d’un homme, peut-être de n’importe quel homme. La preuve, il n’a pas de nom, juste un surnom, « M. Tout va bien », donné par une cartomancienne qui sait manier les cartes et l’antiphrase.
Car, bien sûr, tout ne va pas bien. Arrivé au bout d’une carrière d’avocat d’affaires – et d’une famille – qui l’ennuient, notre héros, si l’on peut dire, va plonger dans le pénal, dans le sillage d’une meurtrière qui ne veut pas de sa défense.
Il avance dans cette tragédie à bas bruit, avec le courage du désespoir, même si le sol tremble sous ses pieds, sans savoir ce qui surgira de cette orogénèse.
Finalement, c’est peut-être l’histoire de tous les hommes, de désirs en défaites, qui s’écrit là, sous le regard de femmes qui, elles, savent où mène la route.
Dominique Picard est une mathématicienne française spécialiste de statistique mathématique. Orogénèse est son deuxième roman.

218 pages

Papier : 19,90 € Ebook 9.90 €

Olinda

Jean Michel Rodrigo

Texte édité par Carlos Schmerkin

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On peut lire Olinda comme un roman d’aventures. On y verra deux jeunes gens que tout oppose se rencontrer aux pires heures du Pérou, alors que s’affrontent les maoïstes du Sentier Lumineux et le gouvernement d’Alan Garcia.
On peut le lire comme un roman d’amour, car, bien sûr, ces deux-là vont s’aimer.
On peut le lire aussi comme un reportage, extrêmement documenté, qui sait rendre de façon frappante l’état du pays à la fin des années 80, la situation économique et sociale explosive, les arrogances aveugles de la bourgeoisie au pouvoir, les dérives de la révolution sendériste et les souffrances des peuples indigènes.
Mais on lira Olinda pour le portrait de l’héroïne qui lui donne son titre. Fleur bleue et sang rouge, aussi à l’aise dans le meurtre politique que dans le babil amoureux, c’est une force qui va et jamais ne renonce.
C’est que Olinda porte l’Indien en elle, lui dit un vieux chef. Qui ne meurt jamais, ajoute-t-il. C’est sans doute le message, ou l’espoir, de ce livre.


Historien de formation, Jean Michel Rodrigo a parcouru l’Amérique latine comme documentariste. Dans les Andes, l’Amazonie ou les bidonvilles, il s’est pris de passion pour un univers où se mêlent rêves et réalité, poésie et rage de vivre. Il a aussi rencontré des femmes dont le courage forçait l’admiration et le respect… D’où, Olinda, son premier roman.

326 pages

Papier : 21,90 € Ebook 9.90 €

Le piano perdu

Texte édité par Jean Roccia

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Dieu sait pourquoi, les professeurs de musique occupent
une place particulière dans l’imaginaire enfantin. Peut-être
parce qu’ils ne sont ni parent, ni instituteur, mais une figure
de l’un et l’autre. Sans doute parce qu’on se retrouve en situation
de proche intimité avec quelqu’un dont, généralement,
on ne sait à peu près rien. Assurément parce qu’ils sont les
portiers d’un monde inconnu, et qu’ils nous hissent à la musique
comme, dans l’Odyssée, on descend aux enfers.
Ce qui les rend intimidants et mystérieux. C’est pourquoi
on les quitte toujours, pour affronter les mystères de la vraie
vie, mais on ne les oublie jamais, parce que ce sont eux, qui,
malgré nous parfois, nous ont amenés pour la première fois à
regarder ailleurs, ou plus loin.
Dans ce sixième roman, Hélène Bruntz a poussé la porte
de sa mémoire et ramené du vert paradis des souvenirs enfantins
ce magnifique portrait d’un couple né pour l’amour et la
musique.

160 pages

Papier : 18,90 € Ebook 9.90 €

La force d’âme

Gildas Monnerie

Texte édité par Robert Lévy

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Ce livre met en perspective l’ancienne notion de « force d’âme » (fortitudo, considérée par Thomas d’Aquin comme la condition des vertus cardinales).
Dans l’esprit du pérennialisme (Leibniz, Huxley), cet essai tente de décrire les composantes de cette force de traction en établissant des correspondances entre les sagesses dites « primitives » de différents peuples. Ce n’est pas un hasard si le chapitre premier commence par la force d’âme des Zaporogues, en hommage à la capacité de résistance du peuple ukrainien.

240 pages

Papier : 21,90 € Ebook 9.90 €

Disponible chez votre libraire, ou sur les librairies en ligne à partir du 31 juillet 2024

Une saison des pluies à Douala

Clarisse Magnékou

Texte édité par Louise Virgile

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« Jusqu’au moment du coucher, je ne pus m’empêcher de chérir l’espoir que Papa apparaîtrait, s’excuserait et que tout redeviendrait comme avant. Maman fit de son mieux pour égayer ma journée. En vain. Même mon gâteau préféré, le gâteau au chocolat qu’elle avait préparé pour moi, eut une saveur amère ce jour-là.
Je décidai de haïr mon père. »
A la veille de ses douze ans, Youta voit partir son père, et sa vie s’écroule. Il faut déménager, quitter la vie bourgeoise que la famille menait jusqu’alors et s’installer dans un quartier pauvre de Douala.
À décrire le combat de Sita, la mère de Youta, Clarisse Magnékou signe un magnifique et singulier portrait de femme. Magnifique car dépourvu de tout apitoiement ou dramatisation, et singulier parce que Sita, intelligente et engagée, évite tous les clichés de la mère Courage pour expliquer, montrer la voie, toujours, à ses enfants désemparés.
Née au Cameroun, Clarisse Magnékou a grandi à Douala avant de venir en France à l’âge de 17 ans pour y faire ses études. Elle a ensuite travaillé comme experte en droits des femmes à l’UNESCO et en cabinet ministériel à Paris. Après quatorze ans au ministère de l’écologie, elle s’est mise en disponibilité pour devenir coach professionnelle. Elle est par ailleurs présidente fondatrice de la Ligue de défense des femmes du Cameroun, association qui vient en aide aux femmes battues.
Une saison des pluies à Douala est son premier roman.

278 pages

Papier : 21,90 € Ebook 9.90 €

Disponible chez votre libraire ou sur les librairies en ligne

De l’oubli [roman apocryphe]

Jean Michel Ollé

Texte édité par Pierre-Yves Agasse

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Avant de mourir, il y a quelques années, Hubert Grangeon, l’auteur de ce manuscrit, en avait imaginé la disparition. Étrange prémonition qui a failli se confirmer puisqu’à ce jour, nous ne saurions dire comment ces pages sont arrivées jusqu’à nous.
Dans le fichier original, la plupart des personnages étaient désignés par des noms dont certains sont connus de tous, ce qui semble indiquer que le vieux philosophe n’avait pas l’intention de publier son travail.
C’eût été dommage et il nous a semblé plus élégant – et peut-être plus prudent – de le faire en utilisant des pseudonymes.
Dans ce texte, à l’évidence, tout n’est pas vrai, mais tout se tient. Certains faits relatés ici sont avérés et ont fait l’objet en leur temps de publications diverses. D’autres, en revanche, sont manifestement inventés tant l’auteur, poursuivant ses hypothèses au-delà du raisonnable, semble ne s’embarrasser d’aucun souci de vraisemblance.

148 pages

Papier : 18,90 € Ebook 9.90 €

Disponible chez votre libraire, ou sur les librairies en ligne à partir du 10 avril 2024

Les hommes s’en vont

Hélène Bruntz

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Qu’ils partent pour une autre ou parce qu’ils n’en peuvent plus, les hommes s’en vont. C’est du moins ce que constate Élise et ce qui l’intrigue, aussi, à contempler autour d’elle, dans les cafés qu’elle fréquente, la douleur de femmes abandonnées.

Pour qui, pour quoi, se demandent ces femmes. Pour Élise, c’est trop tard : ses questions à son mari mort depuis longtemps – du moins l’imagine-t-on – ne recevront pas de réponse.

Elle le sait, mais elle en souffre. Alors, à regarder ces femmes, elle se dit qu’écrire, c’est peut-être le seul moyen de faire surgir sous la plume ce que la vie nous tait.

De café en café, on croise des couples qui chancellent ou se défont. C’est en inscrivant sa propre histoire dans la ronde de ces catastrophes intimes qu’Élise trouvera la force d’accepter qu’elle ne saura jamais si son mari l’a vraiment aimée. Dans ce cinquième roman, Hélène Bruntz, avec la délicatesse qu’on lui connaît, nous emmène au plus intime de l’envie d’écrire, là où les mots surgissent pour calmer nos peines.

212 pages

Papier : 20,90 € Ebook 9.90 €

Disponible chez votre libraire, ou sur les librairies en ligne

Extension du domaine de l’abus

Variations historiques, psychiatriques, statistiques, littéraires et politiques de la vulnérabilité sexuelle

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Dans cet ouvrage original, Joël Broustail revisite les notions, si sensibles de nos jours, d’abus et de traumatisme intime et leur extension récente avec une approche historique et pluridisciplinaire. A partir d’un récit minutieux, étayé sur de nombreuses sources et sur un appareil statistique abondant, il propose des analyses approfondies sur la construction et la psychiatrisation du Bien et du Mal dans les sociétés modernes, au coeur du progressisme améliorateur de la société : un idéalisme d’inspiration psychologique aurait pris le relais des idéalismes progressistes d’inspiration sociale, idéologique ou religieuse des XIXème et XXème siècle, légitimant notamment le retour en force de l’État dans la sphère de la vie privée.

Joël Broustail est professeur à Sorbonne Université et chercheur à l’institut Sorbonne, Identités, Relations Internationales et Civilisations de l’Europe (SIRICE Sorbonne-CNRS). Il est l’auteur de nombreuses publications, de l’histoire des minorités religieuses à l’histoire des techniques et des pratiques de consommation. Il a exercé diverses responsabilités, notamment en Asie et au Moyen- Orient, et enseigné dans plusieurs universités étrangères.

Ancien élève de l’École normale supérieure, de HEC et de la Sorbonne, historien et économiste de formation, il est à la fois agrégé d’histoire et agrégé et docteur en sciences de gestion.

816 pages

Papier : 33,90 €

Numérique : 14,99 €

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Lithium Tonic

Bruno Boniface

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Cécile Dumas cumule les qualités de cardiologue, bipolaire et borderline. Elle prend du lithium et aime le gin-tonic, d’où son surnom, Lithium Tonic.
Amants et psychiatres se succèdent dans sa vie. La suivre est épuisant, elle-même parfois n’y arrive pas. Le mieux est peut-être de la laisser nous prendre par la main pour nous embarquer avec elle dans ses montagnes russes, entre Paris, où elle travaille, et cette charmante station balnéaire du Pays de Caux, où sa belle-famille tout à fait comme il faut possède à peu près toutes les maisons.
Débarrassé de tout pathos, le regard clinique que partagent l’auteur et son personnage donne au roman une tonalité paradoxale : on y meurt beaucoup, mais ce n’est pas triste. Juste humain.

Bruno Boniface est né à Rouen, a grandi en région parisienne, puis étudié la médecine à Paris. Il exerce la psychiatrie dans son cabinet à Paris et à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre où il coordonne la prise en charge du psychotraumatisme.
Comme celle de son personnage, sa vie se partage entre Paris, où il s’agite et travaille, et Fécamp, où il respire et écrit.
Lithium Tonic est son deuxième roman, après La Vieille Dame qui voulait se jeter du rez-de-chaussée (Ateliers Henry Dougier, 2019).

Papier : 21,90 €

Numérique : 9,99 €

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Métalepse

Xavier Coton

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Écrivain prolifique bien que refusé par les éditeurs, Patrick Simonin ne désespère pas de se faire connaître et de durer. Si ce n’est la plume, ce sera le couteau : « J’en ai tué à Phuket, à Pattaya. J’en ai tué à Chiang Maï et à Udon Thani. »

On sait depuis longtemps inventer des crimes assez abjects pour retenir l’attention des lecteurs. Mais quel meilleur moyen de fasciner le public que les commettre avant de les raconter ? À grands coups de métalepse, Patrick Simonin traverse le miroir, aller-retour : il tue pour écrire, et écrit qu’il tue.

La littérature n’a jamais tué personne, mais elle peut être meurtrière. Métalepse étanche la soif du mal qui nous assèche. Si ce livre vous met mal à l’aise, c’est un juste retour des choses. Car si vous ne lisiez pas, Patrick Simonin ne tuerait pas.

Xavier Coton est photographe depuis une quarantaine d’années. Voyageur, il écrit ses romans durant ses déplacements. Métalepse est son troisième ouvrage.

Papier : 2490 € 

Disponible chez votre libraire, ou sur les librairies en ligne