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De l’oubli [roman apocryphe]

Jean Michel Ollé

Texte édité par Pierre-Yves Agasse

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Avant de mourir, il y a quelques années, Hubert Grangeon, l’auteur de ce manuscrit, en avait imaginé la disparition. Étrange prémonition qui a failli se confirmer puisqu’à ce jour, nous ne saurions dire comment ces pages sont arrivées jusqu’à nous.
Dans le fichier original, la plupart des personnages étaient désignés par des noms dont certains sont connus de tous, ce qui semble indiquer que le vieux philosophe n’avait pas l’intention de publier son travail.
C’eût été dommage et il nous a semblé plus élégant – et peut-être plus prudent – de le faire en utilisant des pseudonymes.
Dans ce texte, à l’évidence, tout n’est pas vrai, mais tout se tient. Certains faits relatés ici sont avérés et ont fait l’objet en leur temps de publications diverses. D’autres, en revanche, sont manifestement inventés tant l’auteur, poursuivant ses hypothèses au-delà du raisonnable, semble ne s’embarrasser d’aucun souci de vraisemblance.

148 pages

Papier : 18,90 € Ebook 9.90 €

Disponible chez votre libraire, ou sur les librairies en ligne à partir du 10 avril 2024

Boboli, le jardin des Médicis

Dolorès Aloia

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Il y a des lieux où, sans les avoir jamais visités, on se sent immédiatement chez soi.

C’est ce qu’a ressenti Dolorès Aloia, à l’été 2015, en entrant pour la première fois dans le jardin de Boboli : cet endroit était le sien.

Cette évidence l’a saisie, d’autant plus puissante qu’il s’agit d’un lieu fort fréquenté – chaque année, près d’un million de personnes viennent s’y perdre.

Que faire alors de cet enivrement, dans l’odeur parfois suffocante des roses ? Dolorès Aloia est journaliste et photographe, ce sera un livre.

Ni monographie, ni flânerie botanique, ni incursion historique mais tout cela à la fois, cet objet singulier chante les rapports intimes de la pierre, des fleurs et de l’eau… et la sagesse des hommes qui ont su les écouter. Il ravira les amateurs de jardins, et l’expression n’est pas innocente : il y a du La Fontaine chez Dolorès Aloia.

Dolorès Aloia, d’origine italienne, est journaliste et photographe. Elle vit et travaille à Paris.

160 pages

Papier : 25,90 € Ebook 9.90 €

Disponible chez votre libraire, ou sur les librairies en ligne

La disparition

Clément Aubert, Romain Cottard, Paul Jeanson

Texte édité par Adrienne Ollé

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« Tout ce que nous allons vous raconter est faux.

Néanmoins, il nous est arrivé un événement extrêmement similaire que nous ne pourrons pas vous révéler, parce que ce serait trop anecdotique pour certains, ou trop violent pour d’autres.

Le récit que nous allons vous faire est la métaphore de ce qui nous est arrivé réellement.

Faites semblant de nous croire jusqu’à ce que ce soit le cas.

(…) À partir de maintenant notre récit commence : tout ce que nous allons vous raconter est vrai. »

Le 1er février 2017, un enfant venu avec sa mère assister à la création théâtrale Le lac, disparaît avant la fin de la représentation. Cinq ans plus tard, on ne sait toujours pas ce qui s’est passé. On ne le saura sans doute jamais. La mère n’a pas retrouvé son fils. La compagnie qui jouait ce soir-là n’existe plus. Avec La Disparition, trois acteurs reviennent sur ce traumatisme et tentent d’interpréter l’inexplicable.

Clément Aubert, Romain Cottard et Paul Jeanson sont auteurs, metteurs en scène et comédiens. Ils sont amis depuis vingt ans et créent des spectacles ensemble. Aujourd’hui, ils sont Le Groupe Fantôme

66 pages

Papier : 14,90 € Ebook 9.90 €

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Les hommes s’en vont

Hélène Bruntz

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Qu’ils partent pour une autre ou parce qu’ils n’en peuvent plus, les hommes s’en vont. C’est du moins ce que constate Élise et ce qui l’intrigue, aussi, à contempler autour d’elle, dans les cafés qu’elle fréquente, la douleur de femmes abandonnées.

Pour qui, pour quoi, se demandent ces femmes. Pour Élise, c’est trop tard : ses questions à son mari mort depuis longtemps – du moins l’imagine-t-on – ne recevront pas de réponse.

Elle le sait, mais elle en souffre. Alors, à regarder ces femmes, elle se dit qu’écrire, c’est peut-être le seul moyen de faire surgir sous la plume ce que la vie nous tait.

De café en café, on croise des couples qui chancellent ou se défont. C’est en inscrivant sa propre histoire dans la ronde de ces catastrophes intimes qu’Élise trouvera la force d’accepter qu’elle ne saura jamais si son mari l’a vraiment aimée. Dans ce cinquième roman, Hélène Bruntz, avec la délicatesse qu’on lui connaît, nous emmène au plus intime de l’envie d’écrire, là où les mots surgissent pour calmer nos peines.

212 pages

Papier : 20,90 € Ebook 9.90 €

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Le secret des ombres

Grégory Bellanger

Texte édité par Adrienne Ollé

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La Deuxième guerre mondiale, avec son terrible cortège de bourreaux, de victimes et de héros, a pris fin depuis près de quatre-vingts ans, presque trois générations. Dans un monde où – du moins le croyait-on jusqu’il y a peu – les conflits de cette ampleur ont disparu, que reste-t-il de cette tragédie ? Peut-on la dire encore ? Comment pénétrer le secret des ombres ? Grégory Bellanger a choisi d’avancer à hauteur d’homme, en l’occurrence son grand-père, qui, comme tant d’autres à l’époque, a renoncé à raconter l’indicible après que les canons se sont tus.

Nous sommes en 1984, au moment même de la naissance de l’auteur, et les hasards du théâtre font, et c’est heureux, que son père découvrira en même temps son fils et son père.

Grégory Bellanger est comédien et metteur en scène. Il a créé la compagnie Les poulbots en 2015. Il est également directeur de deux écoles de théâtre, le cours Clément et la Manufacture de l’acteur. Le secret des ombres est sa première pièce.

136 pages

Papier : 18,90 €

Numérique : 9,99 €

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Lithium Tonic

Bruno Boniface

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Cécile Dumas cumule les qualités de cardiologue, bipolaire et borderline. Elle prend du lithium et aime le gin-tonic, d’où son surnom, Lithium Tonic.
Amants et psychiatres se succèdent dans sa vie. La suivre est épuisant, elle-même parfois n’y arrive pas. Le mieux est peut-être de la laisser nous prendre par la main pour nous embarquer avec elle dans ses montagnes russes, entre Paris, où elle travaille, et cette charmante station balnéaire du Pays de Caux, où sa belle-famille tout à fait comme il faut possède à peu près toutes les maisons.
Débarrassé de tout pathos, le regard clinique que partagent l’auteur et son personnage donne au roman une tonalité paradoxale : on y meurt beaucoup, mais ce n’est pas triste. Juste humain.

Bruno Boniface est né à Rouen, a grandi en région parisienne, puis étudié la médecine à Paris. Il exerce la psychiatrie dans son cabinet à Paris et à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre où il coordonne la prise en charge du psychotraumatisme.
Comme celle de son personnage, sa vie se partage entre Paris, où il s’agite et travaille, et Fécamp, où il respire et écrit.
Lithium Tonic est son deuxième roman, après La Vieille Dame qui voulait se jeter du rez-de-chaussée (Ateliers Henry Dougier, 2019).

Papier : 21,90 €

Numérique : 9,99 €

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Rue Bouboulina

Maro Douka

Traduit du grec par Laurence Maire Maison

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1967, pour toute une génération en Europe, c’est l’année des Colonels. Un coup d’État fomenté par une junte d’officiers supérieurs renverse le gouvernement et installe une dictature. Comme beaucoup d’autres jeunes Grecs, Maro Douka, alors étudiante et militante est arrêtée à Athènes et emprisonnée rue Bouboulina, au siège de la Sûreté générale. Elle a vingt ans.

Elle écrira le récit de cette arrestation cinq ans plus tard, il ne sera publié qu’en 1974, après la chute des Colonels. Curieusement, il n’avait jamais été traduit en français. C’est chose faite avec le texte de Laurence Maire-Maison.

Maro Douka a reçu en mai 2020 le Prix National grec de Littérature pour l’ensemble de son œuvre.

Papier : 16,90 €

Numérique : 9,99 €

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L’odeur d’un homme

Fatma Bouvet de la Maisonneuve

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Les histoires d’amour finissent mal, en général, les révolutions aussi. On se souvient du soulèvement tunisien de 2011, premier du genre au Maghreb, puis des déceptions nées de la victoire électorale des islamistes d’Ennahdha. Douze ans après, la colère couve toujours, en témoigne l’actuelle répression des opposants.

Mais en 2011, l’espoir est là, et il va rapprocher Youssef et Inès, que tout séparait depuis l’enfance commune. Au delà de, ou grâce à la romance, Fatma Bouvet de la Maisonneuve plonge au coeur de la société tunisienne,  dans un de ces rares moments où s’épousent l’histoire des gens et le destin d’un pays, sous l’oeil  amusé de la Vénus de Bulla Regia, témoin d’une grandeur ancienne et regrettée.

La révolution est passée, avec son cortège de héros, de timides… et d’opportunistes. Restent des odeurs, celle d’un homme, d’une terre, de tout un pays.

Fatma Bouvet de la Maisonneuve est psychiatre et addictologue. Elle travaille notamment sur les troubles psychiques des femmes. Elle a publié de nombreux essais scientifiques chez Odile Jacob. L’odeur d’un homme est son second roman.

Papier : 19,90 €

Numérique : 9,99 €

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L’Eglise confessante

Werner Koch

Traduction et introduction d’Hanna Koch

Texte édité par Christiane Chanliau et Jean-Michel Duval

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Après Continue-t-on la surveillance de K ?, publié au Pont 9 en 2020, Hanna Koch continue la traduction des œuvres de son père Werner Koch (1910-1984), journaliste et pasteur au sein de l’Église confessante,
arrêté et emprisonné au camp de concentration de Sachsenhausen en 1936.
Pasteur et militant infatigable contre le fascisme et contre le réarmement de l’Allemagne après-guerre, Werner Koch avait publié en 1946 cette monographie de l’Église confessante, une scission de l’Église réformée allemande qui a tenu tête à Hitler de 1933 à 1945.

Papier : 16,90 €

Numérique : 9,99 €

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Métalepse

Xavier Coton

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Écrivain prolifique bien que refusé par les éditeurs, Patrick Simonin ne désespère pas de se faire connaître et de durer. Si ce n’est la plume, ce sera le couteau : « J’en ai tué à Phuket, à Pattaya. J’en ai tué à Chiang Maï et à Udon Thani. »

On sait depuis longtemps inventer des crimes assez abjects pour retenir l’attention des lecteurs. Mais quel meilleur moyen de fasciner le public que les commettre avant de les raconter ? À grands coups de métalepse, Patrick Simonin traverse le miroir, aller-retour : il tue pour écrire, et écrit qu’il tue.

La littérature n’a jamais tué personne, mais elle peut être meurtrière. Métalepse étanche la soif du mal qui nous assèche. Si ce livre vous met mal à l’aise, c’est un juste retour des choses. Car si vous ne lisiez pas, Patrick Simonin ne tuerait pas.

Xavier Coton est photographe depuis une quarantaine d’années. Voyageur, il écrit ses romans durant ses déplacements. Métalepse est son troisième ouvrage.

Papier : 2490 € 

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