Fictions

Fictions

Lithium Tonic

Bruno Boniface

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Cécile Dumas cumule les qualités de cardiologue, bipolaire et borderline. Elle prend du lithium et aime le gin-tonic, d’où son surnom, Lithium Tonic.
Amants et psychiatres se succèdent dans sa vie. La suivre est épuisant, elle-même parfois n’y arrive pas. Le mieux est peut-être de la laisser nous prendre par la main pour nous embarquer avec elle dans ses montagnes russes, entre Paris, où elle travaille, et cette charmante station balnéaire du Pays de Caux, où sa belle-famille tout à fait comme il faut possède à peu près toutes les maisons.
Débarrassé de tout pathos, le regard clinique que partagent l’auteur et son personnage donne au roman une tonalité paradoxale : on y meurt beaucoup, mais ce n’est pas triste. Juste humain.

Bruno Boniface est né à Rouen, a grandi en région parisienne, puis étudié la médecine à Paris. Il exerce la psychiatrie dans son cabinet à Paris et à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre où il coordonne la prise en charge du psychotraumatisme.
Comme celle de son personnage, sa vie se partage entre Paris, où il s’agite et travaille, et Fécamp, où il respire et écrit.
Lithium Tonic est son deuxième roman, après La Vieille Dame qui voulait se jeter du rez-de-chaussée (Ateliers Henry Dougier, 2019).

Papier : 21,90 €

Numérique : 9,99 €

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Métalepse

Xavier Coton

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Écrivain prolifique bien que refusé par les éditeurs, Patrick Simonin ne désespère pas de se faire connaître et de durer. Si ce n’est la plume, ce sera le couteau : « J’en ai tué à Phuket, à Pattaya. J’en ai tué à Chiang Maï et à Udon Thani. »

On sait depuis longtemps inventer des crimes assez abjects pour retenir l’attention des lecteurs. Mais quel meilleur moyen de fasciner le public que les commettre avant de les raconter ? À grands coups de métalepse, Patrick Simonin traverse le miroir, aller-retour : il tue pour écrire, et écrit qu’il tue.

La littérature n’a jamais tué personne, mais elle peut être meurtrière. Métalepse étanche la soif du mal qui nous assèche. Si ce livre vous met mal à l’aise, c’est un juste retour des choses. Car si vous ne lisiez pas, Patrick Simonin ne tuerait pas.

Xavier Coton est photographe depuis une quarantaine d’années. Voyageur, il écrit ses romans durant ses déplacements. Métalepse est son troisième ouvrage.

Papier : 2490 € 

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Contrecoups

Nic Diament

Texte édité par Marie Lallouet

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Elles sont trois. Cécile, la mère, généraliste, vaillante, engagée. Parfaite, probablement. Zoé, sa fille aînée, discrète, attentive, pacifique. Émilie, la cadette, brillante, belle et coléreuse. Jadis il y eut un divorce âcre mais c’est oublié, n’en parlons plus.
Eau qui dort, le présent sans histoire des trois femmes va pourtant se troubler. Comme souvent, c’est Émilie qui lancera le premier caillou et l’inimaginable tempête qu’il déchaîne remet soudain en jeu tout ce que Cécile croyait acquis. Un roman à trois voix plus désaccordées que prévu.

Chartiste, franco-danoise, Nic Diament a exercé le métier de bibliothécaire notamment à la BPI du centre Pompidou et à la direction de La Joie par les livres, futur Centre national de la littérature pour la jeunesse (BnF).
Elle a publié un
Dictionnaire des écrivains français pour la jeunesse (École des loisirs, Paris, 1993) qui fait autorité.
Son premier roman,
Un seul être, a paru en 2020 chez le même éditeur. L’auscultation des présents sereins qui
déraillent va devenir sa spécialité…

Papier : 21,90 € 

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Dix d’épées

Dominique Picard

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Justine ne parle pas, elle court. Dans le petit village où elle a échoué avec Christian, tout le monde sait cela, et s’en accommode plus ou moins, c’est selon. D’ailleurs, à Nauville, près de M., dans l’est de la France, du moins on le devine, la vie du village s’est un peu fracassée, une histoire d’association et de politique locale. Alors on ne parle plus trop non plus.
Il faudra une mort brutale et inattendue, comme le prédit l’arcane Dix d’épées du tarot, pour que les bouches se rouvrent, à l’initiative d’un localier intrigué qui trouvait que « le village ne se réveillait pas de l’hiver comme d’habitude ».
Un texte étrange, entre document et fiction mais ni l’un ni l’autre, tout en silences, associations, retours en arrière, la petite musique d’une basse continue qui nous dit la solitude, la difficulté à communiquer : un texte écrit comme on pense quand on court.

Dominique Picard est une mathématicienne française spécialiste de statistique mathématique.

Papier : 16,90 € 

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D’Est en Est

Joëlle Lasserre

Texte édité par Evelyn Apaire van Gelder

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Michel Serres disait souvent qu’au fond, on n’écrit que sur sa famille. C’est vrai pour Joëlle Lasserre, qui, il y a quelques années, a commencé à s’intéresser à l’histoire des siens. Et voici qu’au hasard de ses recherches, elle apprend qu’un de ses grands-oncles a fait le travail et décrit l’étrange aventure qui vit une famille de juifs alsaciens s’installer aux Philippines à la fin du dix-neuvième siècle.

« Cette histoire de l’ascension d’une famille pauvre à une plus que confortable bourgeoisie qui a, crapulerie mise à part, quelque chose d’un roman picaresque, est vraie de bout en bout et révélatrice de ce que peut l’alliance de la nécessité, de l’audace et de la ténacité.», dit-elle.

C’est vrai qu’il y a du Lazarillo de Tormes chez Raphaël et Charles, les fondateurs de la geste des Lévy-Hermanos, mais on pense souvent aux Valeureux d’Albert Cohen.

Joëlle Lasserre est interprète de conférence. Née à Paris, elle a vécu pour des raisons d’études, de travail et de vie privée, dans différents pays avant de revenir Paris. Dans chacun de ces pays elle a planté puis arraché des racines, ce  qui peut rappeler certains de ses personnages.

Papier : 21,90 € 

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L’enfant du cinquante-sept

Hélène Bruntz

Texte édité par Jean Michel Ollé

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De son enfance, Hélène Bruntz ne gardait que des souvenirs de ses disparus et des albums photos dans des tiroirs fermés. L’immeuble où elle avait grandi avait été rasé depuis longtemps, il n’en subsistait qu’une adresse, le cinquante-sept de la rue de Flandre, qui abritait désormais un jardin partagé entre des tours d’immeubles.

C’était méconnaître son imagination. Voici que sous sa plume, les photos ont pris vie et sens ; la petite fille qui n’était pas dans l’album des parents jeunes mariés a surgi sous les traits d’une gamine juive habitant l’immeuble sous l’Occupation et qui s’en échappera, un album sous le bras, après l’arrestation de ses parents.

Plus qu’un roman, ce livre est une leçon. Comment faire revivre ici-bas ceux qui sont partis ? Par la littérature, pardi.

Ce quatrième roman d’Hélène Bruntz rend hommage à son père,  pièce manquante du puzzle décrit dans Trouver l’aiguille.

Papier : 19,90 € 

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Chorale

Xavier Cucuel

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Qui n’a jamais rêvé de chanter dans une chorale ? Quoi de plus tentant que d’apporter son petit talent pour ensemble produire de la beauté ?

Ils sont comme ils sont, huissier ou médecin, chanteuse de rue ou de gospel, psychiatre ou publiciste, ils ont des conjoints, des enfants, ou pas, mais chaque mardi, ils quittent leur costume pour venir pousser la chansonnette, sous la baguette de Jean-Philippe, prêtre et rocker.

Puis, un jour, l’une des voix disparaît, et c’est tout le groupe qui commence à dissoner.

Entre symphonie et playlist, Xavier Cucuel revisite le répertoire pop des années soixante-dix pour suivre et dire le destin de ses personnages.

À chacun sa chanson, comme dans la vie, mais c’est tellement bien quand tout finit en choral.

Documentariste, scénariste de BD et producteur, Xavier Cucuel a voulu mettre en histoire les chansons qu’il aime.

418 pages,  23,90 € 

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Voyage sans retour

Alvaro Marchetti

Texte édité par Christiane Chanliau et Jean-Michel Duval

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Si on ne croit en rien, si rien n’a de sens et si nous ne pouvons affirmer aucune valeur, tout est possible et rien n’a d’importance. Point de pour ni de contre, l’assassin n’a ni tort ni raison. On peut tisonner les crématoires comme on peut aussi se dévouer à soigner les lépreux. Malice et vertu sont hasard ou caprice.

On décidera alors de ne pas agir, ce qui revient au moins à accepter le meurtre d’autrui, sauf à déplorer harmonieusement l’imperfection des hommes.

Albert Camus

L’homme révolté

Alvaro Marchetti est né à Imola, Italie, en 1948. En Italie il travaille, très jeune, dans la métallurgie. Il vit en France depuis 1970, où il obtient une licence de théâtre à la faculté de Paris VIII Vincennes. Alvaro Marchetti a travaillé dans plusieurs théâtres et centres de culture à Paris et en France : Palais de Chaillot, Théâtre de la Ville, Centre Pompidou, Futuroscope, Le Printemps de Bourges, la Bibliothèque nationale François Mitterrand (BNF) de 1996 à 2006 comme régisseur général. Il habite aujourd’hui dans les Cévennes.

156 pages,  17,90 € 

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Les Roturiers

Stéphane Padovani

Texte édité par Jean-Michel Platier

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L’auteur de ces pages, se rappelant un célèbre tableau de Gauguin, s’est à son tour demandé : « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? ». C’est ce qu’il fait ici, à son échelle, interrogeant sa génération, ses origines familiales et sociales, son rapport à l’écriture, à la littérature, évoquant les rencontres, les événements et les lieux traversés dont il reste souvent des éclats de vie dans les yeux, de joie et d’indignation dans la gorge, car tel est le lot des roturiers. Il le fait librement, à la croisée des genres : poésie, essai, journal.

Né en 1966, Stéphane Padovani est professeur de lettres et vit depuis plus de vingt ans en Bretagne. Il est également écrivain, exblogueur, parolier, lecteur-auteur radiophonique pour l’émission « Consonances ».

Papier : 17,90 € Numérique : 9,99 €

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Continue-t-on la surveillance de K?

Werner Koch

Introduction et préface de Hanna Koch

Texte édité par Christiane Chanliau et Jean-Michel Duval

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La deuxième guerre mondiale a tellement dépassé notre entendement que nous essayons depuis de la cerner en nous appuyant sur quelques certitudes, vite devenues des poncifs : il n’y aurait pas eu de résistance en Allemagne, l’Église protestante dans son entier aurait collaboré avec le régime nazi, on ne pouvait alors qu’être victime ou bourreau…

Mais il y a des trajectoires qui viennent, et c’est heureux, bouleverser ces analyses confortables, et celle de Werner Koch en est une. Jeune pasteur, il embrasse les thèses de l’Église confessante, une scission de l’Église protestante, et, au sein d’elle, s’oppose dès le début des années trente à Hitler. Arrêté et interné en camp de concentration, il en est libéré en 1938 pour être incorporé dans l’armée allemande en 1939. Pragmatisme des nazis ou ironie de l’Histoire, l’ancien prisonnier politique est alors affecté à la surveillance des prisonniers de guerre.

Dans ce rôle, il fera preuve d’une humanité reconnue de tous. Et c’est sans doute l’étrange leçon de ce parcours exceptionnel : on peut toujours s’opposer à l’horreur, où qu’on soit.

Publié en 1982 en Allemagne, Continue-t-on la surveillance de K ?, le récit autobiographique du pasteur Koch, n’avait jamais été traduit en français, malgré l’attachement de Werner Koch à la France. C’est Hanna, une de ses filles, qui s’est attelée à ce devoir de mémoire.

Papier : 21.50 € Numérique : 9,99 €

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