Auteurs

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Chroniques médicales irrévérencieuses

Philippe Renou

Texte édité par Robert Lévy et Xavier Renou

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Ce premier volume de l’Atelier « Médecine » de la Collection « Renaissance des Lumières » est un cri d’alarme et un plaidoyer pour le maintien en France d’un système sanitaire à la fois social et libéral. Depuis plus de 70 ans, les Français ont adopté  l’Assurance Maladie qui associe solidarité et liberté des soignés, mais aussi des soignants. Il faut à tout prix  maintenir, adapter, et développer cette dualité en sachant que la Santé n’est pas seulement une marchandise  Le néolibéralisme avec le marché total et la concurrence débridée, sans régulation de l’État, n’est pas concevable pour la Santé de nos concitoyens qui veulent être soignés de la même façon, qu’ils soient riches ou pauvres, jeunes ou vieux, citadins ou ruraux.

 Le système de Santé socialisé avec participation obligatoire de tous les citoyens, est la garantie de la réduction des inégalités devant la maladie, le handicap, et la vieillesse, alors que l’indépendance professionnelle des soignants garantit la confiance nécessaire des citoyens potentiellement malades. Notre système « hybride » suppose une réelle démocratie sanitaire, certes coûteuse, mais indispensable pour assurer durablement l’adaptation à l’extraordinaire complexité de la prise en charge collective du dépistage, de la prévention, du traitement, du suivi de toutes les anomalies, pathologies et de tous les handicaps du monde actuel .

Ancien chef de clinique-assistant de l’hôpital Henri Mondor, Philippe Renou a ouvert au Mans un cabinet libéral, puis dirigé pendant près de 30 ans au Centre Hospitalier un département de Médecine Interne et Onco-Hématologie. Conseiller technique en 1992-1993 au Ministère de la Santé et de l’Action Humanitaire, il a pendant une décennie été le secrétaire du Groupe d’Études et de Recherches des Centres Hospitaliers non Universitaires (GERHNU). Il a publié en 2013 une Histoire de la Cancérologie au Centre Hospitalier et en Sarthe. (1960-2005).

Papier : 19.50 € Numérique : 9,99 €

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A quoi rêvent les jeunes gens

Collectif Sciences Po

Texte édité par Jean Michel Ollé

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Ils ont dix-huit ans et se retrouvent, après le baccalauréat, plongés dans une perspective de métier, de carrière, bref, d’adulte, alors qu’hier encore, ils attendaient la fin des cours ou l’absence d’un professeur.

On les ausculte, on les consulte brièvement, on les catégorise, pour qui pensez-vous voter, quel modèle de smartphone préfé­rez-vous, vous souciez-vous du sort de la planète, oui/non. Mais on ne leur donne jamais longtemps la parole.

Les jeunes gens présents dans ce livre devaient parler vingt minutes devant leur pairs d’un sujet qui leur tenait à coeur. C’est très long, vingt minutes, il faut en dire pour tenir, surmonter la peur et la gêne de l’intime. Même, et peut-être surtout, si ce sont de « bons élèves », logés dans des institutions universitaires prestigieuses.

Ce livre n’est pas un document sociologique ni une plongée journalistique dans l’univers des post-ados ou pré-adultes. C’est juste un moment de liberté, qui ne se mesure jamais mieux que dans l’indécision.

Cet ouvrage collectif est la somme d’un atelier de rhétorique tenu l’an dernier à Paris avec des étudiants en bi-cursus Sciences- Po Paris / Sorbonne Université.

18.90 € 

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Le Prince des girafes

Hélène Bruntz

Texte édité par Jean Roccia

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Les écrivains sont des voleurs, c’est un mal nécessaire. Mais qui se soucie de leurs victimes ? Thomas a pris la vie de Clémence pour en faire un roman, puis s’est enfui, son forfait accompli. Il laisse son fils David seul avec des absents : un père mort, des livres qu’il ne peut pas lire, une mère qui n’est plus là.
Heureusement, la littérature ne fait pas que blesser, elle soigne aussi : Baudelaire est toujours là pour nous dire que même si nos ailes de géant nous empêchent de marcher, il nous faut toutefois avancer, et c’est ce que fait David, retrouvant sur sa route sa mère, pauvre oiseau blessé.
Après Trouver l’aiguille, Hélène Bruntz retricote ici une famille déchirée, allant puiser au fond de chaque personnage maltraité par la vie ce qu’il faut de courage pour y croire encore.
Le bonheur n’est-il pas la forme ultime de l’obstination ?

Hélène Bruntz écrit depuis toujours. Le Prince des girafes est le deuxième roman qu’elle publie.

 

Papier : 19.90 € Numérique : 9,99 €

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Haïcourts

Jean-Marie Sztalryd

Texte édité par Jean Roccia

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Ce néologisme se réfère aux haïkus japonais, cette tradition poétique codifiée au dix septième siècle par le poète Matsuo Basho.
Il y a cinq ans, j’ai choisi cette forme de poésie brève pour tenter d’exprimer les réflexions qui s’imposaient à mon esprit lors de promenades quotidiennes dans le massif du Diois. M’inspirant librement de cette forme littéraire du haïku, je me suis mis au défi de
condenser idées et pensées en peu de mots.
Trois ans après, lors d’un atelier photographique, j’ai proposé une association haïcourts-photos qui créa une controverse. Le texte, hors champ d’un cliché, ne limite-t-il pas l’imaginaire produit par le champ photographique ?
Cette publication, composée de cinq chapitres, propose une photographie par page en regard de trois, quatre ou cinq textes.
Pour chacune de ces cent treize images, j’ai associé un texte. Le lecteur-regardeur choisira ou pas d’établir un lien entre texte et photo.

Jean-Marie Sztalryd travaille comme psychologue clinicien et
psychanalyste. Il a publié de nombreux articles. Haïcourts
est son second recueil de poèmes.

 

Papier : 39.90 € 

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Un été à t’attendre

Marie-Aimée Lebreton

Texte édité par Jean Michel Ollé

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« Si j’étais un peu plus patiente, je pourrais être une fille parfaite. J’attendrais que tu répondes à mes mails et si tu ne le faisais pas, ça n’aurait pas d’importance puisque je n’aurais pas de doute sur le fait que tu m’aimes. Pendant que tu ne répondrais pas à mes mails, je me roulerais dans l’indifférence alanguie des fins d’après-midi, j’écouterais la pluie d’été laver les rues, j’ouvrirais grand les fenêtres pour respirer l’odeur de la rue mouillée. »
Elle l’attend et elle lui écrit. Elle lui écrit qu’elle l’attend, qu’elle attend qu’il lui écrive. Dans Paris déserté par l’été, elle enfile les mails, raconte sa mère, sa soeur, l’enfant, toute la famille Ricoré.
Marie-Aimée Lebreton nous donne ce que nous attendions depuis que ce média a envahi notre quotidien, le premier roman par mail, dans la pure tradition du roman épistolaire, même si elle convoque au passage Spinoza et la Nouvelle star.
Pour mieux nous dire ce qu’on vit quand on aime, et taire ce qu’on souffre.

 

 Marie-Aimée Lebreton est née en Kabylie. Elle est maître de conférences en Esthétique à l’université de Lorraine. Elle publie des romans, du théâtre et vit à Paris.

 

Papier : 16.90 € Numérique : 9,99 €

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Amour (pas) toujours

Pierre Kalfon

texte édité par Karim Sarroub

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« Écoute, écoute… Il m’est arrivé une histoire incroyable ! » J’ai écouté.
A force d’entendre les « histoires incroyables » de mes ami(e)s, l’idée m’est venue de sélectionner les plus singuliers de ces témoignages, ceux qui m’ont paru refléter le mieux un aspect essentiel des choses de la vie.
Nées du hasard, toutes n’ont duré qu’un temps. Ces fragments de passions amoureuses, insolites ou drolatiques, ont laissé cependant une marque tenace dans le souvenir. La plupart se situent en France mais d’autres nous transportent aux quatre coins du monde.
Ainsi s’est constitué ce florilège de récits parfois assez gaillards où mon rôle a été de raconter, de romancer même, ce qui m’avait été conté en trois minutes, en quelques mots, dans la chaleur de l’instant ou avec la joliesse d’une réminiscence inoubliée.
Journaliste, écrivain, diplomate, Pierre Kalfon a passé sa vie à porter la bonne parole culturelle française, essentiellement en Amérique latine (Alliance française, Universités, Le Monde, Unesco, Quai d’Orsay).
On lui doit plusieurs livres sur l’Argentine, le Chili, l’Amérique latine, ainsi qu’une importante biographie de Che Guevara (Seuil) devenue ouvrage de référence.

Papier : 17.90 € Numérique : 9,99 €

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Le téléphone de Samia

Yveline Piarroux

Texte édité par Jean Roccia

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Que cherchent-ils, tous ? Samia, un téléphone, on s’en doute. Pour Antoine et Alain, c’est moins simple, pas sûr qu’ils le sachent eux-mêmes. Derrière l’austère façade d’un lycée parisien, ces grands murs qui ne s’entrouvrent furtivement qu’aux entrées et sorties de classe, on vit, on aime, on souffre, on peut mourir aussi.

On les suit, eux et beaucoup d’autres, pendant un an. Yveline Piarroux nous fait (re)passer les portes de cet autre monde, dans un style parfaitement juste, qui joue du classicisme comme de la familiarité pour dire le quotidien, les rêves aussi.

Ils se parlent ou s’évitent, se cajolent ou s’engueulent, sous les boiseries anciennes, autour des tables en contreplaqué. Et puis, il y a ce netsuke, un petit moine qui contemple le ballet de ceux qui vont et viennent, avec une ironie bienveillante, les mains cachées dans ses manches, du haut de ses trois centimètres d’ivoire. Peut-être sait-il ce qu’ils cherchent ? Mais il se tait.

 

Enseignante à Paris, Yveline Piarroux a publié de nombreux articles en sciences sociales, notamment dans la revue Espaces-Temps. C’est sa première œuvre de fiction. 

Photographie : droits réservés

Papier : 19.90 € Numérique : 9,99 €

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Nuit chez la Femme-en-Rouge

Isabelle Van Welden

Texte édité par Claire Jeantet

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Un homme arrive un soir chez sa psychanalyste. Elle le fait entrer. Il attend. Elle ne reparaît pas. Alors qu’il découvre qu’elle s’est évanouie, un deuxième patient sonne à la porte. Et bientôt un troisième…

S’ensuit un huis clos burlesque où chacun vit la situation à travers ses obsessions et ses chimères. L’un improvise un dîner, l’autre une séance de psy de groupe, un troisième s’en va explorer la maison.

Dans ce roman qui joue avec les formes théâtrales, le narrateur embrasse peu à peu le langage des uns et des autres, jusqu’à ce que narration et dialogues s’imbriquent.

Et pendant que se déploie crescendo cette fantaisie nocturne dans l’appartement sens dessus dessous, la ville montre en arrière plan certains signes de dérèglement.

 

Isabelle Van Welden, née en 1954 à Paris, est venue à l’écriture à partir du jeu théâtral. Elle a travaillé longtemps à la Bibliothèque nationale de France.

Précédemment, Le Palais des archives a été publié par les éditions Christian Bourgois. 

Photographie : Vincent Desjardins

Papier : 19.20 € Numérique : 9,99 €

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Célébration

Francis Vladimir

Texte édité par Jean-Michel Platier

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Célébration se lit comme le livre des livres, un mantra original qui suit le cycle bouleversant des saisons, de la nature des pays de l’hémisphère nord. Mais ça, c’était avant le réchauffement climatique, ce que ne connaîtront certainement pas les moins de 20 ans, avant quelques siècles ou millénaires…
Francis Vladimir a accompagné chaque jour d’une année selon le rythme, a priori lent mais inexorable des saisons, d’un poème répété presque à l’infini, pour chaque jour de chaque année.
Après la mort blanche et froide renaît la terre et ses végétaux, les animaux, insectes et mammifères qui suivent l’évolution des journées et des nuits avant le grand réveil et l’explosion du vert et de la vie. Avant que de nouveau s’endormir pour retourner au domaine du néant. Ce rythme des saisons si particulier des pays au climat tempéré,
source de joies, de surprises et de nouveautés, associe naissance, vie et mort pour mieux renaître, dans un cycle des répétitions auquel on ne peut qu’associer l’humanité. D’ailleurs, est-ce le seul scénario qui nous est en fin de compte destiné ?
Célébration est un texte envoûtant, émouvant, surprenant comme le film de Satyajit Ray, Le salon de musique. D’abord exaspérant, puis on est comme hypnotisé, arraché à notre rêverie de lecteur solitaire pour entrer définitivement dans le corps du livre ; le livre des livres.
Et c’est ainsi que l’on prend réellement conscience du mouvement de la vie qu’il ne nous faut plus subir mais saisir à pleines mains, pour redevenir l’acteur privilégié de ce cadeau extraordinaire qui nous a été donné : notre vie ; une vie à savourer, apprécier, jour après jour, quels que soient l’humeur, les défaites, les surprises, les petits bonheurs, les joies et les plaisirs immenses. Bref, tout ce qui fait mais aussi peut défaire une vie dans les saisons d’une vie.
C’est très important. Il fallait le souligner.

Francis Vladimir est né à Elne, dans les Pyrénées Orientales. Il a écrit pour le théâtre et des romans, nouvelles et textes poétiques.

Papier : 18.90 €

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La peau de l’ours

Pierre Maubé

Préface de Michel Baglin
Couverture de Brigitte Dusserre-Bresson

Texte édité par Jean-Michel Platier

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Dans son neuvième recueil, Pierre Maubé donne à toucher, dans la douleur et la douceur du quotidien, un peu du pelage de l’ours, on y devine les parfums des sous-bois de l’enfance et les blessures de l’âge adulte.
Stances, élégies, invectives, proses poétiques, sonnets, poèmes courts, poèmes longs, vers libres ou réguliers, regrets, hommages, confidences, mensonges, rêveries, aveux : pas une page ici ne ressemble à la précédente, on n’y retrouverait pas ses oursons et pourtant l’on y devine un ordre mystérieux qui a le charme du fouillis et les sortilèges des retours à la maison natale.
Comme nous le confie son préfacier, le Toulousain Michel Baglin, la poésie de Pierre Maubé est riche de ces moments pleins, de ces sèves goûteuses, de ces vertiges du vivant, alliés à un souci constant de lucidité. Autobiographie de tout le monde, s’intitule l’un des ensembles de poèmes. En effet, page après page, se révèle une intimité qui fait écho à la nôtre. Chacun de nous pourra s’y reconnaître.

Né en 1962, Pierre Maubé vit actuellement en Haute-Garonne. Il est membre des comités de rédaction des revues ARPA (Clermont-Ferrand) et Place de la Sorbonne (Paris). Il anime le blog Poésiemaintenant

Papier : 17.90 €

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