Jean-Marie Sztalryd
Texte édité par Jean Roccia
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Ce néologisme se réfère aux haïkus japonais, cette tradition poétique codifiée au dix septième siècle par le poète Matsuo Basho.
Il y a cinq ans, j’ai choisi cette forme de poésie brève pour tenter d’exprimer les réflexions qui s’imposaient à mon esprit lors de promenades quotidiennes dans le massif du Diois. M’inspirant librement de cette forme littéraire du haïku, je me suis mis au défi de
condenser idées et pensées en peu de mots.
Trois ans après, lors d’un atelier photographique, j’ai proposé une association haïcourts-photos qui créa une controverse. Le texte, hors champ d’un cliché, ne limite-t-il pas l’imaginaire produit par le champ photographique ?
Cette publication, composée de cinq chapitres, propose une photographie par page en regard de trois, quatre ou cinq textes.
Pour chacune de ces cent treize images, j’ai associé un texte. Le lecteur-regardeur choisira ou pas d’établir un lien entre texte et photo.
Jean-Marie Sztalryd travaille comme psychologue clinicien et
psychanalyste. Il a publié de nombreux articles. Haïcourts
est son second recueil de poèmes.