Christiane Chanliau, Jean-Michel Duval

Christiane Chanliau, Jean-Michel Duval

L’Eglise confessante

Werner Koch

Traduction et introduction d’Hanna Koch

Texte édité par Christiane Chanliau et Jean-Michel Duval

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Après Continue-t-on la surveillance de K ?, publié au Pont 9 en 2020, Hanna Koch continue la traduction des œuvres de son père Werner Koch (1910-1984), journaliste et pasteur au sein de l’Église confessante,
arrêté et emprisonné au camp de concentration de Sachsenhausen en 1936.
Pasteur et militant infatigable contre le fascisme et contre le réarmement de l’Allemagne après-guerre, Werner Koch avait publié en 1946 cette monographie de l’Église confessante, une scission de l’Église réformée allemande qui a tenu tête à Hitler de 1933 à 1945.

Papier : 16,90 €

Numérique : 9,99 €

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Voyage sans retour

Alvaro Marchetti

Texte édité par Christiane Chanliau et Jean-Michel Duval

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Si on ne croit en rien, si rien n’a de sens et si nous ne pouvons affirmer aucune valeur, tout est possible et rien n’a d’importance. Point de pour ni de contre, l’assassin n’a ni tort ni raison. On peut tisonner les crématoires comme on peut aussi se dévouer à soigner les lépreux. Malice et vertu sont hasard ou caprice.

On décidera alors de ne pas agir, ce qui revient au moins à accepter le meurtre d’autrui, sauf à déplorer harmonieusement l’imperfection des hommes.

Albert Camus

L’homme révolté

Alvaro Marchetti est né à Imola, Italie, en 1948. En Italie il travaille, très jeune, dans la métallurgie. Il vit en France depuis 1970, où il obtient une licence de théâtre à la faculté de Paris VIII Vincennes. Alvaro Marchetti a travaillé dans plusieurs théâtres et centres de culture à Paris et en France : Palais de Chaillot, Théâtre de la Ville, Centre Pompidou, Futuroscope, Le Printemps de Bourges, la Bibliothèque nationale François Mitterrand (BNF) de 1996 à 2006 comme régisseur général. Il habite aujourd’hui dans les Cévennes.

156 pages,  17,90 € 

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Continue-t-on la surveillance de K?

Werner Koch

Introduction et préface de Hanna Koch

Texte édité par Christiane Chanliau et Jean-Michel Duval

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La deuxième guerre mondiale a tellement dépassé notre entendement que nous essayons depuis de la cerner en nous appuyant sur quelques certitudes, vite devenues des poncifs : il n’y aurait pas eu de résistance en Allemagne, l’Église protestante dans son entier aurait collaboré avec le régime nazi, on ne pouvait alors qu’être victime ou bourreau…

Mais il y a des trajectoires qui viennent, et c’est heureux, bouleverser ces analyses confortables, et celle de Werner Koch en est une. Jeune pasteur, il embrasse les thèses de l’Église confessante, une scission de l’Église protestante, et, au sein d’elle, s’oppose dès le début des années trente à Hitler. Arrêté et interné en camp de concentration, il en est libéré en 1938 pour être incorporé dans l’armée allemande en 1939. Pragmatisme des nazis ou ironie de l’Histoire, l’ancien prisonnier politique est alors affecté à la surveillance des prisonniers de guerre.

Dans ce rôle, il fera preuve d’une humanité reconnue de tous. Et c’est sans doute l’étrange leçon de ce parcours exceptionnel : on peut toujours s’opposer à l’horreur, où qu’on soit.

Publié en 1982 en Allemagne, Continue-t-on la surveillance de K ?, le récit autobiographique du pasteur Koch, n’avait jamais été traduit en français, malgré l’attachement de Werner Koch à la France. C’est Hanna, une de ses filles, qui s’est attelée à ce devoir de mémoire.

Papier : 21.50 € Numérique : 9,99 €

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