Traversée du parc Ritan

Traversée du parc Ritan

Marc Fontana

Illustrations de Li Chevalier, préface de Pierre Dhainaut

 

Texte édité par Jean-Michel Platier

[Lire un extrait]

Pékin n’est pas une ville mais un gigantesque territoire urbain où l’activité est intense. Pour le poète qui y vit, la traversée quotidienne d’un parc resserre cette démesure, elle ralentit et concentre le temps de l’observation des hommes et des femmes, du passage des saisons, elle délimite aussi un espace intérieur propice à la pensée de la Chine. Il écrit alors pour tenter de mettre à l’épreuve les apparences de cet ici qui n’est plus tout à fait un ailleurs à ses yeux d’étranger. Ce sont des poèmes qui interrogent les gestes, les visages, la langue, les dormeurs, la foule, des oeuvres d’art, des rencontres… Dans ses poèmes, la Chine agit sur lui comme l’encre que le papier absorbe mais jamais il ne se départit de ce qu’il est. De l’espace intime de sa chambre à celui du dehors, l’écriture laisse affleurer ce qui l’émeut mais aussi ce qui le heurte, ce qui le rapproche ou ce qui l’éloigne de la Chine.

Marc Fontana a vécu en Chine de 2009 à 2013. Il y a rencontré la plasticienne Li Chevalier dont l’oeuvre ouvre un passage de grande étendue entre l’Orient et l’Occident et se nourrit toujours de l’échange entre la poésie et la peinture.

Papier : 15.00 €

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